samedi 11 décembre 2010

Petit retour sur le Whisky Live Paris 2010



Chaque année, c'est avec une impatience non dissimulée que j'attends la grand messe du malt, le rendez-vous immanquable des amateurs d'uisge beatha : le Whisky Live Paris. Je m'y rends pour la troisième année consécutive et, cette fois-ci, l'expérience promet d'être inoubliable. D'une part, le programme concocté par les organisateurs laisse présager un emploi du temps chargé et une tonne de découvertes en perspective, d'autre part, je m'y rends pour la première fois accompagné d'un couple d'amis tous deux amateurs de single malts et, le fait de partager ce moment de franche convivialité qui se terminera forcément par un bon repas à la maison avec eux, me fait frémir d'impatience depuis plusieurs mois déjà.

Première constatation : le Palais de Tokyo est bien plus vaste et spacieux que le Pavillon Gabriel dans lequel ont eu lieu les deux précédentes éditions. Cela-dit, la Nef, lieu clos sans la moindre lumière naturelle, qui accueil l'espace Whisky et ses 53 distilleries et négociants venus du monde entier, est une horreur indescriptible du point de vue acoustique. Un brouhaha permanent fatigue, demande un effort de concentration suplémentaire et oblige à hausser le ton pour se faire entendre. Les exposants, quant à eux, ne sont pas collés à leur collègues et sont ravis d'avoir un peu plus d'espace. Il faut tout de même prendre plusieurs poses à l'extérieur et régulièrement passer par les autres lieux du salon pour retrouver un calme bienfaiteur et se ressourcer un tant soit peu.

Ces autres lieux sont partagés entre les Alcoves qui accueillent l'espace Rhum et l'espace Cognac, la Mezzanine qui accueille l'espace Cocktail & Fine Spirits, la Travée pour les animations (Classic Malts and Food, Jacques Genin, Suntory, Dalmore Collectors) et le Vestibule (Les Parfums du whisky). Dernier lieu et non des moindres, l'espace VIP situé au Tokyo Art Club.

Seconde constatation : la visite accompagnée est vraiment très agréable, conviviale (ce qui est indispensable à toute bonne dégustation qui se respecte), permet de patienter entre deux animations sans avoir l'impression de perdre son temps et d'échanger sur les sensations, les arômes, les goûts ou les couleurs… En revanche il est plus difficile d'établir un "parcours" à l'avance et de le respecter, d'avoir de longues conversations avec les exposants, bref, le côté sympathique prends le pas sur le côté professionnel. Il faudra donc penser à étaler la visite sur deux jours, l'année prochaine !

Je ne m'éterniserai pas sur les stands visités et ne vous fournirai pas la liste des whiskies dégustés. La journée fut agréable, plus riche en découvertes qu'en rencontres (certainement dû au fait de ne pas être venu seul) et surtout : conviviale. Ce qui est, à mes yeux, le principal !

Au final, cette année, je reste tout de même légèrement sur ma faim (ou plutôt sur ma soif). Pourquoi ? La faute à trois petits détails :
• Premièrement, le programme, remis à chaque visiteur à l'entrée du salon, était, les années précédentes, envoyé par courrier avec les billets d'entrée. Cela permettait d'avoir une vue d'ensemble de la manifestation et d'organiser sa visite en amont afin de ne pas manquer un événement exceptionnel et d'être sûr d'avoir fait le tour des distilleries que vous ne vouliez rater pour rien au monde. Cette année emporté par le flot des visiteurs et attiré par les dégustations qui battaient leur plein dans la Nef. On avait à peine le temps ou l'envie de le feuilleter. Résultat des courses, mes amis et moi avons raté Les Parfums du Whisky, les Dalmore Collectors ainsi que la démonstration de blending sur le stand Compass Box.
• Deuxièmement, la boutique, lieu qui vous permet de repartir avec un exemplaire de l'expression qui vous à tant impressionnée ou charmée lors des dégustations était loin de pouvoir proposer l'exhaustivité des produits présents sur le salon. Il se trouve que sur les cinq bouteilles qui me faisaient de l'œil, aucune n'était proposée à la vente. Adieu donc, Caol Ila 15 ans et Highland Park 11 ans de chez Douglas Laing, Highland Park 25 ans, Glenglassaugh 21 ans et Uberach 7 ans. Rendez-vous, plus tard peut-être, chez mon caviste… ou sous mon sapin de Noël !
• Enfin, dernier petit détail qui permet de finir la journée en beauté et de prolonger l'événement chez soi, le sac cadeau, remis à chaque visiteur à la sortie du salon, était peu riche en surprise. Comme tous les ans, on y trouvait la nouvelle édition du catalogue de La Maison du Whisky et un exemplaire de la nouvelle formule de Whisky Magazine rebaptisé pour l'occasion : Whisky Magazine & Fine Spirits. Rien d'autre ! Dommage. Cela nous laisse tout de même de quoi poursuivre le voyage en terre de malt quelques heures supplémentaires, mais on se souviendra des WIT (Whisky In Tube) de 4 cl de Dewars (en 2008) ou de Cutty Sark (en 2009), des fiches cocktails, et surtout, du somptueux et passionnant livre de près de 200 pages édité par Flammarion : Whisky L'Indispensable, offert à tous l'année dernière.

Rendez-vous en septembre 2011 pour une nouvelle édition, je l'espère aussi (voire plus) impressionnante et riche en découvertes.

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